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Historique

La commune de Saint Clair de la Tour se situe à l’Est de La Tour du Pin, chef lieu de canton et Sous-Préfecture. Son centre ville s’est développé autour du carrefour de la R 1516, reliant La Tour du Pin à la Savoie et l’Ain, avec deux routes départementales : le RD 2 reliant la RD 1516 par St Didier de la Tour et le RD 145C reliant le canton de La Tour du Pin au canton de Morestel. Elle possède à l’instar des autres communes du canton une configuration très vallonnée avec cinq hameaux en plateau (le Plateau, Dussin, Charpenay, Mauchamp et Bellefontaine).

Le Village dans la vallée donne une variation d’altitude de 320 à 420 mètres soit un dénivelé de 100 mètres, sa superficie est de 941 hectares. Avec ses 3 483 habitants (source : INSEE 2019), Saint Clair de la Tour se trouve être la seconde ville de par sa population du canton, ce qui lui donne un caractère semi-urbain.

HISTORIQUE

Sans émettre la prétention de raconter des histoires, nous pouvons cependant croire, sans crainte de nous tromper, que notre territoire était habité dès l’époque Gallo-Romaine.

La grande voie du nord des Alpes dite “Via Agrippa” que les Romains tracèrent entre Aoste l’Italienne et Lyon, la seule carrossable, passait sur notre commune par Bellefontaine puis Passeron, là où fut trouvée la Borne Milliaire (mille pas), classée monument historique et actuellement scellée au mur de l’Église. Les découvertes faites à Passeron, de larges dalles de mollasse, une mosaïque, des poteries vinaires et des restes d’activités agricoles sont de précieuses traces qui révèlent qu’il y avait à proximité une station de relais, ou tout au moins un ensemble de villas.

Au 13ème siècle, nous trouvons mention de la paroisse de « Saint Clairis de Terré » dont l’église est celle construite près du château fort de la baronnie de La Tour du Pin sur le plateau de la Croix d’Évieu. Notre communauté St Clairoise originelle était donc installée au lieu dit « Le Plateau » près de l’actuel cimetière de La Tour du Pin.

Au 18ème siècle en 1773, la révolution oblige, le Conseil révolutionnaire décide de supprimer « Saint » pour appeler la commune « Mont Clair ». En ce temps là, la commune comprend les hameaux de : Vion, Mauchamp, Charpenay, Dussin, le Plateau, la Croix d’Évieu, la Combe de Bièze (qui est un marais, cette combe va de Combécot aux limites de la Tour, pont et route de la Chapelle actuels). Le hameau du Petit Martinet n’existe pas.

D’abord appelé « Grand Martinet », avant la construction de la sucrerie BERGER, il sera ensuite appelé « Petit Martinet » en raison des petits ateliers de taillanderie qui se seront installés sur le canal Mouturier pour profiter de l’énergie des roues à aube actionnées par l’eau du canal.

En 1794, la réunion du Comité Municipal de la commune, présidée par le Maire PASCAL, le lundi 7 pluviose de l’an III de la république à la maison commune de la Croix d’Évieu, décide que la paroisse reprendra son ancien nom en le modifiant quelque peu en « Saint Clair de la Tour », la Tour étant bâtisse de la maison forte de la Croix d’Évieu où sont installés les services administratifs (Mairie, Église).

Au 19ème siècle, en 1846, le projet d’une route LA TOUR DU PIN – AOSTE par LA BÂTIE MONGASCON entraîne l’assèchement du marais par le creusement de la Bourbre. Cette décision n’est certainement pas étrangère aux graves inondations de la Tour du Pin de 1856. Les rats installés dans les marais de Bièze en amont de la place actuelle de St Clair se réfugient sur le Côteau et la Combe de Bellefontaine. Après l’inondation, ils pulluleront dans la zone de la pharmacie actuelle, le chemin de Faverges et y resteront. Le quartier deviendra « Ratassière ».

En 1850, l’Église de la Baronnie au Plateau est démolie pour être reconstruite à Ratassière, premier élément du village actuel.

En 1870, St Clair de la Tour compte déjà 1 102 habitants et possède une superficie de 502 hectares.

En 1879, la Mairie et l’École de garçons sont installés dans la pharmacie actuelle, une école de filles sur la route nationale vers le brocanteur. Les locaux seront ensuite revendus pour l’habitation et la construction d’une usine de tulle.

En 1880, ce fut l’implantation et la construction de l’Église, de la Mairie (actuelle) et du groupe scolaire.

En 1905, la Mairie et le groupe scolaire furent inaugurés le 6 Août 1905.

Cette époque est marquée par l’industrialisation de la Vallée (raffineries de sucre, minoteries, travail du bois, du tulle, de la soie et du chanvre).

À la fin du 20ème siècle, des petits ateliers familiaux il ne reste pas grand chose si ce n’est un bruyant souvenir. Des grosses unités, seules les usines HUMBERT devenue Maille des Buissières et DICKSON recentrées sur de l’enduction et récemment passée sous la coupe du groupe américain GLEN RAVEN MILLS se sont maintenues, adaptées et développées à l’économie moderne.

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